La JICA, le PNUD et le BIANCO soutiennent la lutte contre la corruption dans le secteur maritime
Ce 03 Octobre 2018, à l'hôtel Colbert, l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) ont conjointement tenu un atelier de présentation des résultats de leur collaboration dans la mise en œuvre du projet: « Minimiser les risques de corruption dans le projet de Développement du Port de Toamasina ». Le projet qui a duré quatre (4 mois) s’était donné pour objectif d’outiller les parties prenantes au projet d’extension du port en lutte contre la corruption, mais aussi de soutenir le développement d’une culture de transparence et d’intégrité. L'atelier a ciblé le partage des bonnes pratiques à plusieurs entités gouvernementales et aux partenaires techniques et financiers afin d’en apprécier une future duplication au sein d’autres projets d’infrastructure.
Parmi les résultats du projet, il est utile de mentionner que la Société du Port à gestion Autonome de Toamasina (SPAT) qui est l'Agence d'exécution du projet de Développement du Port, ainsi que ses deux ministères tutelles, le Ministère de Finances et du Budget, le Ministère des Transports et de la Météorologie ont respectivement érigé, chacun au sein de leur entité, une Cellule Anti-Corruption et un Comité de Veille Informationnelle. Ces unités opérationnelles sont chargées de soutenir les efforts de transparence et d’intégrité et visent principalement une meilleure sensibilisation et éducation en matière de lutte Anti-Corruption. Elles auront également pour rôle de faciliter les dénonciations éventuelles vers le Bianco pour tous les projets de leur organisation respective. En outre, une convention de partenariat de deux ans a été établie entre la SPAT et le BIANCO pour un meilleur suivi des activités.
L'atelier a été aussi l'occasion pour la JICA et le PNUD de procéder à la remise des supports de sensibilisation destinés à changer le comportement du staff des institutions concernées, mais aussi des usagers du port de Toamasina.