Nouvelles contributions de la France et de la Norvège au processus électoral de Madagascar

25 octobre 2018

Ces nouvelles contributions vont permettre de soutenir le processus électoral à Madagascar. ©Josselin Bremaud/PNUD Madagascar

La France et la Norvège ont officialisé ce jour de nouvelles contributions au fonds commun du projet de Soutien Au Cycle Electoral de Madagascar (SACEM), pour l’organisation d’élections crédibles, transparentes, pacifiques et inclusives dans le pays. Leurs Excellences Véronique Vouland-Aneini, Ambassadrice de France à Madagascar, Johan Meyer, Chef du bureau de l’Ambassade de Norvège à Madagascar et Madame Violette Kakyomya, Représentante Résidente du PNUD à Madagascar, ont procédé à l’officialisation de deux accords de financement complémentaires au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) d’Alarobia, en présence de son Président, maître Hery Rakotomanana.


La Norvège, qui a déjà contribué au projet SACEM à hauteur de 876 611 USD, apportera 50 000 USD supplémentaires pour l’appui aux processus électoral. La participation de la France au basket-fund, qui s’élevait jusqu’à présent à 348 432 USD, sera complétée d’un montant de 116 000 USD.


Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a tenu à exprimer sa reconnaissance et ses remerciements à l’endroit de la France et la Norvège, qui, en acceptant de compléter des contributions déjà conséquentes, marquent leur confiance envers la commission dans la bonne conduite du processus électoral dans le pays, à près de deux semaines de la tenue du premier tour de l’élection présidentielle.
Lancé en janvier 2017, le projet SACEM soutient la mise en œuvre d’activités s’articulant autour de cinq composantes :
• L’amélioration de l’exhaustivité, de la fiabilité et de la sécurité du fichier électoral ;
• Le réaménagement du cadre légal et règlementaire en matière électorale ;
• Le déploiement d’une campagne de sensibilisation et d’éducation civique électorale ;
• Un appui substantiel aux opérations électorales, avec un focus sur la logistique (matériel sensible), la formation, la transmission des données, l’entretien et l’animation des cadres de concertation spécifiques institués à la diligence de la CENI ;
• Une assistance technique à la CENI et la gestion du projet.